Les Comédies

AIE ! AIE ! AIE ! MA MERE !

Posté le 11-03-2015 :

Quelques extraits  

 

Nombre de rôles masculins : (6ou 7)

Nombre de rôles féminins :  7
 


 

Durée : 1h 50'
  
 

Décors:
 
Deux décors mais le passage de l'un à l'autre peut être assez simple et rapide pour peu que l'on choisisse une couleur de murs proche du blanc cassé. En fait, le décor est toujours le même mais, dès l'acte 2, les portes remplacent les rideaux et les tableaux de maître remplacent les pancartes, le linge étendu, les grappes de piments et autres suspensions fleuries.
 
Acte 1  : L'espace extérieur, la cour, séparant les maisons Villanova et Grapazzianetti.
 
Côté jardin : Au premier plan, l'entrée de la maison des Villanova (pas de porte mais un rideau de porte à longues franges) avec au-dessus une pancarte sur laquelle on peut lire : " Clémentines Villanova et fils". Au second plan, un large passage vers la remise.
 
Côté cour : Au premier plan, l'entrée du salon de coiffure de Grapazzianetti (pas de porte mais un rideau.) avec, au-dessus, une pancarte sur laquelle on peut lire :"Grapazzianetti, coiffure de style". Au second plan, l'entrée de l'appartement des Grapazzianetti, fermé par un simple rideau de couleur.
 
Au fond : Un fil à linge tendu entre les deux maisons avec des draps et des vêtements dissimulant à la vue du public tout l'arrière et notamment la porte-fenêtre, la porte de l'office et la cheminée du second décor. Des caisses de bois, cageots, cagettes vides.
 
Au centre : Une table d'extérieur en bois et trois chaises.
 
 
Acte 2 et 3 :  L'intérieur cossu d'un manoir de Sologne.
 
Côté jardin : Au premier plan, la porte du bureau, au second plan le couloir menant aux appartements.
 
Côté cour : Au premier plan, la porte du hall d'entrée, au second plan la porte du salon d'été.
 
Au fond : Côté jardin, la porte de l'office. Au centre, une cheminée avec un fusil de chasse accroché et une boite de cartouches. Côté cour, une porte-fenêtre donnant sur le parc.
 
Au centre : Deux fauteuils ou un canapé et une table basse. Nombreux tableaux aux murs.
 
On peut aussi ajouter rapidement, dans les espaces entre les portes, des cymaises ou des soubassements lambrissés.
 
 
 
 
Résumé  :
 
Pour Louis-Achille, industriel et grand bourgeois parisien, la vie n'a rien d'un long fleuve tranquille. Tout commence en 1953 en Algérie où, venu pour affaire, il est malgré lui l'instrument de la vengeance de Massimo, coiffeur italien cupide et libidineux aux dépens des Villanova, modestes producteurs de clémentines. Sa situation se complique jusqu'en 1966 lorsque tout ce petit monde se retrouve dans son manoir de Sologne au moment où il reçoit Mme Mac Ferson, une cliente américaine très importante. Mais ceci n'est rien comparé à ce qui l'attend en mai 68, le jour du mariage forcé de sa fille aînée avec le fils un tantinet demeuré de Massimo. Il devra alors affronter les menaces de ce dernier, les frasques de Jeanine Villanova devenue folle, les humeurs de ses filles, les révélations de son épouse et, cerise sur le gâteau, l'invasion de ses pelouses par deux mille de ses ouvriers représentés par deux virulents syndicalistes, le tout en essayant de signer de juteux contrats avec Mme Mac Ferson. Il ne pourra guère compter sur l'aide de Marcel Kamoun, frère de Jeanine et sorte de Géo Trouvetout incompris qui déploie tout au long de cette comédie endiablée, l'énergie d'une limace neurasthénique. On rit de la première à la dernière réplique dans cette pièce aux multiples rebondissements et facile à monter dans la lignée de "T'emballe pas", "Zorghol 707"  ou encore "Colonel Betty".
 
 

Les troupes et les comédiens en parlent :

Toupe "Les Amuz' Gueules" de Marcillat en Combrailles.

FX - Marcel Kamoun : " J'ai adoré jouer cette pièce sans temps mort, qui va tambour battant avec un premier acte en Algérie qui offre beaucoup de possibilités sur les décors et les costumes. Marcel Kamoun est un personnage déjanté mais attachant. Un régal pour l'acteur. Preuve de la réussite de cette pièce, quand vous passez devant l'école de la commune, les enfants jouent à Massimo, Jeanine ou Marcel et crient :  Aïe ! AÏe ! AÏe ! Ma mère !"

Pierre - Louis- Achille : " J'ai ressenti une sensation de bien-être, de confort, de liberté à jouer le rôle d'un personnage aux antipodes de ma personnalité, personnage que j'ai adopté, pour ainsi dire, dès la lecture de sa description, sans même avoir lu la pièce."

Nadia - Anne-Simone : " J'ai eu le plaisir de jouer Anne-Simone cette année. Femme de caractère qui sait faire face aux situations les plus inattendues. Femme qui, sous des dehors snobs, est très attachée à sa famille, prête à en découdre pour protéger les siens. Peut-être une féministe... Ne pas sacrifier le bonheur de ses filles aux ambitions professionnelles de son mari. Je l'ai beaucoup appréciée et elle va me manquer."


 
 




 


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